Nous avons la joie d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle membre francophone au Comité consultatif du programme ÉcoÉcoles (CCPE), Nicole Stogaitis.

Mme Stogaitis a eu la gentillesse de nous faire part, entre autres choses, de sa motivation à faire partie du CCPE et de ses liens personnels avec l’environnement.


Q : Parlez nous de vous.

Je suis une enseignante accompagnatrice au sein du Conseil scolaire Viamonde. C’est un privilège d’accompagner plus de 25 enseignants et leurs élèves dans 3 écoles de Toronto! J’enseigne les sciences et mathématiques au secondaire depuis 11 ans. Je suis passionnée par la ludification, l’apprentissage actif, la mentalité de croissance, l’empathie et la gratitude.

Q : Qu’est-ce qui vous attire dans l’idée de faire partie du Comité consultatif du programme ÉcoÉcoles de l’Ontario?

Je suis très excitée de faire partie du comité aviseur pour le programme ÉcoÉcole de l’Ontario car je veux m’impliquer dans les dossiers scolaires sur l’environnement. Je crois qu’assurer un climat durable pour les générations à venir doit devenir une priorité dans notre société.

Q : Quels aspects de l’environnement vous passionnent personnellement? Quand avez-vous pris conscience de l’importance de s’impliquer dans un processus de changement?

Le point critique fut lors du visionnement du documentaire Revolution de Rob Stewart. J’ai constaté que les actions humaines causent actuellement une extinction de masse sur notre planète (acidification des océans, surpêche, surcoupe des forêts, réchauffement climatique, pollution des terres et des océans). Ceci cause un problème moral et une crise existentielle. Suite à cette prise de conscience, je suis devenue une citoyenne impliquée, qui discute régulièrement de l’environnement avec élèves, collègues, amis et famille. J’ai écrit un poème slam que j’ai interprété devant mon école avec une élève, intitulé « Sommes-nous les derniers humains? »

Q : À votre avis, quelles perspectives les ÉcoÉcoles de langue française apportent-elles au programme ÉcoÉcoles de l’Ontario et à l’éducation environnementale en général?

Il est nécessaire d’inviter toutes les écoles dans le programme ÉcoÉcole. Je vois des affiches inspirantes dans nos écoles francophones qui disent « Ici, nous croyons que nous avons le pouvoir de changer le monde ». C’est inspirant de voir cet optimisme dans nos populations étudiantes. Cette attitude est nécessaire à l’engagement envers un avenir écologique durable. Étant francophone en milieu minoritaire, notre population a appris à être solidaire et à faire valoir ses droits. Ce sont des attitudes transférables au combat pour protéger l’environnement.

Q : Y a-t-il autre chose que vous souhaitiez ajouter?

Le rapport récent du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous informe qu’il sera difficile de stabiliser le réchauffement climatique à 1,5 ˚C. Le rapport nous informe en revanche que nous avons la compréhension scientifique, la capacité technologique et le financement nécessaire pour contrer les changements climatiques. Il suffit de passer à l’action!