Cette année, ÉcoÉcoles de l’Ontario a eu le plaisir d’accueillir 34 ÉcoÉquipes venant de la province de l’Ontario pour le deuxième ÉcoSommet des jeunes, y compris cinq ÉcoÉquipes des conseils scolaires de langue française. Ici, nous mettons en vedette une de ces équipes, celle de l’École secondaire Omer-deslauriers du CEPEO, qui est venue d’Ottawa pour participer à une journée d’apprentissage et d’action environnementale. L’ÉcoSommet était une occasion de réseauter avec les autres jeunes leaders environnementaux ainsi que l’occasion de puiser l’inspiration pour bonifier leur programme, de retour à Ottawa.

Lisez quelques moments forts de deux des membres de leur ÉcoÉquipe, Pierluca et Jacques:

Qu’est-ce qui a motivé votre ÉcoÉquipe à faire le long trajet à Mississauga pour participer à l’ÉcoSommet?

P: Notre école était très excitée de faire part de l’ÉcoSommet pour approfondir nos connaissances par rapport à ce que les jeunes peuvent faire dans leur environnement scolaire et dans leur communauté pour promouvoir une approche écologique dans nos activités quotidiennes. Aussi, on voulait enrichir nos connaissances sur les multiples façons de devenir une ÉcoÉcole certifiée.

J: Ce qui a motivé notre ÉcoÉquipe à faire le long trajet à Mississauga pour participer à l’ÉcoSommet était l’excellente opportunité d’obtenir des renseignements qui vont nous permettre d’atteindre la certification ÉcoÉcole.

Quels messages importants avez-vous appris des sessions auxquelles vous avez participé ?

P: Nous avons la chance de vivre dans un pays qui englobe 30% de toute l’eau potable sur la planète et notre pays est parmi les pays qui portent la plus grande importance à la conservation de la planète. Donc, il est temps de ne plus penser à l’échelle nationale et considérer les échelles communautaires et, ensuite, sociétales. Nous avons l’expertise et le savoir faire parmi nous, les canadiens, comme les entrepreneurs qui étaient présents lors de la conférence, pour faire en sorte que des entreprises écologiques puissent contribuer à l’économie canadienne et créer un mode de vie plus durable pour les canadiens.

J: Il ne suffit pas de fermer le robinet lorsqu’on se brosse les dents et fermer l’eau courante lorsqu’on se savonne dans la douche pour économiser de l’eau. Avec le principe de l’eau virtuelle, il est important de prendre en considération la quantité d’eau requise pour fabriquer les produits que nous utilisons et que nous consommons dans la vie quotidienne. Par exemple, les jeans que nous portons à tous les jours ont besoin de 1 100L d’eau virtuelle pour être crée. De ce fait, j’ai appris qu’il fallait être très conscient des choix qui s’offrent à nous lorsque nous allons magasiner et qu’il faut prendre des décisions écologiques même avec le domaine de l’eau virtuelle.

En parlant avec les autres ÉcoÉquipes lors de la journée, avez-vous découvert des intérêts et des défis communs?

P: Oui. Parmi les écoles de l’Ottawa qui ont participé, on a l’intérêt commun de créer et de maintenir un jardin écologique. C’est un projet que l’on voudrait entamer s’il y a une participation constante de la part du personnel et, bien sûr, chez les élèves.

J: Le défi commun que nous avons découvert avec les autres ÉcoÉquipes était la question du recyclage à l’école. Notre discussion était centré sur l’élaboration de techniques efficaces pour diminuer la contamination des bacs de recyclage dans les salles de classe et dans les cafétérias. Nous avons également discuté de l’échange d’information générale.

Comment avez-vous partagé votre apprentissage avec le reste de la communauté scolaire après l’ÉcoSommet?

P: Nous avons invité les membres de notre ÉcoÉquipe à partager UNE IDÉE qui les a inspiré à continuer leurs efforts de leadership environnemental à l’école et au-delà.

J: Nous avons partagé notre apprentissage de l’ÉcoSommet avec le reste de la communauté scolaire par l’intermédiaire de notre comité éco responsable. De plus, le principe d’eau virtuelle expliqué dans l’atelier “Stratégie de l’eau au Bénin” m’a inspiré à continuer mes efforts de leadership environnemental à l’école et aussi au niveau personnel.

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