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C’est dans l’enthousiasme qu’ÉcoÉcoles de l’Ontario annonce la nomination de sa nouvelle directrice générale, Lindsay Bunce, qui entrera en fonction le 12 mars.

Possédant plus de 15 ans d’expérience dans les secteurs de l’environnement, de l’éducation et des organismes sans but lucratif, Mme Bunce a notamment fait partie de l’équipe de direction de Jour de la Terre Canada et de l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région. Depuis 12 ans, elle a été aux avant-postes de tous les aspects de l’édification du programme et de la communauté d’ÉcoÉcoles : la direction d’une ÉcoÉquipe, la certification, le soutien des écoles à titre de responsable de conseil scolaire et la participation au Comité consultatif du programme ÉcoÉcoles. Depuis 2016, à titre de directrice du programme ÉcoÉcoles de l’Ontario, elle a hissé le programme jusqu’à de nouveaux sommets avec 1 839 écoles certifiées en 2016-2017, un record.

Forte de cette riche expérience, Lindsay Bunce prend la direction générale de l’organisation à un tournant de l’histoire d’ÉcoÉcoles. Elle mènera la barque de l’organisation au fil d’un plan stratégique ambitieux, marqué par le renforcement du leadership environnemental à l’école, la formation de partenariats stratégiques et l’expansion des services afin de mieux répondre aux besoins diversifiés de nos participants.

Après près de dix ans de service à ÉcoÉcoles de l’Ontario, notre directrice générale actuelle, Elanor Waslander, nous quittera en avril pour relever de nouveaux défis à l’extérieur de Toronto. L’effectif d’ÉcoÉcoles, le montant de son financement annuel et la taille de son réseau ont tous triplé sous sa gouverne. Mme Waslander conservera un rôle consultatif auprès d’ÉcoÉcoles de l’Ontario. Nous lui souhaitons tout le succès qu’elle mérite dans ses futures entreprises.


Entrevue avec Lindsay Bunce

Dans une entrevue, la directrice générale désignée nous a parlé des moyens possibles d’inspirer la prochaine génération de leaders écologiques.

Selon vous, quel est l’aspect le plus stimulant du nouveau plan stratégique d’ÉcoÉcoles de l’Ontario?

Au cours des trois prochaines années, ÉcoÉcoles de l’Ontario prévoit d’approfondir ses relations avec les organismes locaux et les leaders communautaires, en particulier dans les communautés autochtones et francophones, afin de mieux répondre aux besoins de tous nos participants. En consolidant ces relations, nous offrirons un soutien authentique, intégré et dynamique aux écoles et aux conseils scolaires et nous concrétiserons ensemble nos objectifs de durabilité communs.

Que peuvent faire les élèves face au changement climatique?

Quand nous présentons le programme ÉcoÉcoles aux enseignants, nous citons toujours le même adage : « Commencez modestement et consolidez chaque action sur vos succès antérieurs. » Pour moi, ce principe s’applique aussi face à la complexité et à l’ampleur du changement climatique. Trouvez une démarche qui vous intéresse et commencez par là! Cultiver des aliments locaux, réaliser des affiches de campagne, composer un hymne écologique… peu importe le moyen, les petits gestes donnent une impulsion capable de produire de grands effets.

Parmi les activités des ÉcoÉquipes, laquelle préférez-vous?

J’adore les bacs Éco-Reverso! À l’école, la consommation de papier est souvent un gros problème, et les bacs de papier réutilisable Éco-Reverso sont un moyen amusant et stimulant de rappeler à tous d’utiliser les deux côtés d’une feuille avant de l’envoyer au recyclage. Dans certaines écoles, la conception des bacs est une affaire sérieuse : des campagnes très créatives incitent toute la communauté scolaire à passer à l’action. Une de mes idées préférées est de s’habiller « sens devant derrière » pour présenter un programme de bacs Éco-Reverso.

Les bacs Éco-Reverso à PDSB Ingleborough PS.

Comment faites-vous pour « garder votre calme et rester écolo »?

Le plein air, c’est ma façon de me recentrer et de me reconnecter. Quand la vie devient trop trépidante, j’essaie de prendre le temps de promener mon chien au parc Étienne Brûlé ou de remonter les méandres de la rivière Humber sur ma planche à rame. Ce n’est pas toujours facile de prendre le large, mais une sortie de quelques minutes suffit pour faire toute la différence.

Quelle inspiration tirez-vous de la certification des ÉcoÉcoles?

Je ne saurais exprimer tout le bien que ça fait de voir les milliers d’actions écologiques réalisées chaque année dans le cadre du programme ÉcoÉcoles. Qu’il s’agisse de trouver des idées de campagne vraiment originales (je pense aux films de Jackie Chan comme thème d’une campagne sur l’énergie) ou d’écrire une pétition à l’administration locale pour l’amélioration de la gestion des déchets (les élèves de cinquième année peuvent se montrer très persuasifs), la réflexion et l’engagement de nos ÉcoÉquipes m’étonneront toujours.

Quelle sera votre prochaine aventure?

À part mon plongeon dans cette nouvelle fonction (toute une aventure en soi!), en septembre prochain, j’irai en Australie pour rendre visite à ma parenté et faire une randonnée sur le sentier Larapinta. Je n’ai jamais fait beaucoup de camping en milieu désertique, et j’ai vraiment hâte de me pousser à réaliser ce parcours de neuf jours.