École secondaire du district de Leamington

Le ministère de l’Énergie de l’Ontario est fier d’être le partenaire des ÉcoÉcoles de l’Ontario. Ensemble, nous encourageons les écoles à favoriser l’économie d’énergie et à réduire leur empreinte environnementale en mettant en avant l’exceptionnel esprit d’initiative des élèves de l’ensemble de la province.

L’histoire marquante du moment : École secondaire du district de Leamington (GECDSB)

En septembre 2013, le jour de la rentrée des classes, Carlos Pena Vallecillo, un élève de 10e année, s’est présenté au cours de sciences de Lisa Jeffery, et a demandé : « N’étions-nous pas une ÉcoÉcole, avant? Et si on le redevenait? »

Carlos avait raison : bien que l’école secondaire du district de Leamington (Leamington District Secondary School, LDSS), située dans le territoire du Greater Essex County DSB, fasse partie du programme de certification ÉcoÉcoles de l’Ontario depuis 2008, la participation à son ÉcoÉquipe a chuté en 2012-13.

Dans le but de raviver l’intérêt des élèves pour cette cause, Carlos a convaincu deux de ses amis d’intégrer l’ÉcoÉquipe de l’école. Au début, l’équipe s’est surtout concentrée sur la création d’une conscience écologique au sein de l’école. Les membres de l’équipe voulaient que les élèves comprennent comment ils pouvaient faire une différence. Ils ont donc procédé à des vérifications de la consommation énergétique et de la production de déchets et ont communiqué les résultats à toute l’école, sans cacher par exemple qu’il faudrait planter 31 arbres rien que pour compenser les besoins en éclairage d’un seul élève pendant un an.

Par la suite, le Greater Essex County District School Board (GECDSB) a ajouté un incitatif supplémentaire en acceptant de remettre aux écoles 25 pour cent des économies d’énergies qu’elles réaliseraient entre janvier et juin. L’ÉcoÉquipe a étiqueté les interrupteurs d’éclairage et les ordinateurs, afin de rappeler à tout le monde d’éteindre la lumière ou l’ordinateur. Moins d’un an plus tard, l’école avait économisé assez d’argent pour acheter une bouteille d’eau en acier inoxydable pour chaque élève, et installer une station de purification de l’eau.

L’année suivante, les économies réalisées ont atteint la somme de 2 900 $, que l’ÉcoÉquipe dédie à la construction d’une salle de classe extérieure dans la nouvelle école, dont l’ouverture est prévue en septembre 2017.

À mesure que les élèves et le personnel de l’école ont développé une plus grande conscience écologique, de plus en plus d’élèves ont intégré l’ÉcoÉquipe, portant les actions du groupe au-delà des murs de l’école afin de s’attaquer aux problèmes écologiques de l’ensemble de la collectivité. C’est ainsi que l’équipe a décidé de concentrer ses efforts sur la dangereuse prolifération des algues dans le cadre du Cycle de certification des ÉcoÉcoles émérites.

Alors qu’elle étudiait la question, l’école s’est adressée à l’office de protection de la nature de la région d’Essex, l’Essex Region Conservation Authority (ERCA), qui a mandaté deux conférenciers afin qu’ils s’expriment devant la classe de Lisa Jeffery. L’un d’eux conférenciers, Katie Stammler, scientifique spécialiste de la qualité de l’eau, est devenue l’experte de référence de l’équipe. Et par la suite, l’ERCA est devenu le partenaire de l’ÉcoÉquipe lorsque celle-ci a lancé le projet « Algaecation », lequel avait pour but d’une part de sensibiliser les citoyens quant aux dangers liés à la prolifération d’algues sur le lac Érié et d’autre part de protéger les zones humides de la zone de protection de la nature du Marais Hillman.

En fin de compte, cette campagne a eu un tel succès qu’elle a bénéficié d’une couverture médiatique à la télévision, à la radio et dans les journaux, si bien qu’elle a attiré l’attention de David Suzuki, qui a décidé de rendre visite à l’ÉcoÉquipe. « Grâce au projet de sensibilisation Algaecation, au forum Blue-Green Algae, consacré aux algues bleu vert, et aux efforts continus de l’équipe pour faire participer la collectivité aux activités de protection et de restauration de notre lac, ces élèves font une réelle différence, déclare Katie Stammler. Nous sommes fiers de soutenir leur travail et de poursuivre notre collaboration avec eux. »

L’ÉcoÉquipe aide également le parc national de la Pointe-Pelée à améliorer sa programmation orientée vers les jeunes visiteurs. Le personnel du parc a demandé l’avis de l’ÉcoÉquipe concernant de nouvelles installations, et désormais, les futurs projets de conservation, les excursions scolaires, les expéditions de camping et les retraites de l’ÉcoÉquipe auront lieu dans ces installations, et ce, dès l’année prochaine.

En 2015, l’ÉcoÉquipe de la LDSS a fait son entrée sur la scène mondiale en lançant une campagne visant à encourager les nouveaux dirigeants du Canada à définir des objectifs fermes lors de la COP21, la conférence sur les changements climatiques qui s’est tenue à Paris. L’école a organisé une campagne sur Twitter, créé des affiches, participé à un rallye et une marche et a réalisé plusieurs vidéos qu’elle a ensuite envoyées à la délégation de Paris. La campagne a connu son point culminant lorsque la ministre de de l’Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna a diffusé l’une de ces vidéos lors d’une réunion d’intervenants et qu’elle a en a parlé sur Twitter.

Aujourd’hui, l’ÉcoÉquipe de la LDSS compte environ 40 membres actifs, auxquels s’ajoute un nombre plus important encore de bénévoles lors des événements spéciaux. « L’ÉcoÉquipe a gagné ses lettres de noblesse et c’est à Carlos que nous le devons, déclare Lisa Jeffery. Nous avons également 15 nouveaux membres de 9e année, qui se sont inscrits durant l’été, lors de la session d’orientation de 9e année. À l’époque, ils n’étaient même pas encore officiellement des élèves de notre école. Les membres de l’équipe sont également très dévoués. Un samedi, pendant les vacances du mois de mars, 12 membres de l’ÉcoÉquipe se sont présentés à 9 h du matin pour participer à un atelier de formation d’une journée, afin d’apprendre comment surveiller les espèces amphibiennes dans notre zone humide locale. C’est ce que j’appelle du dévouement à la cause ! »