RAPPORT ANNUEL 2019-2020

La force des partenariats

Lindsay Bunce | Directrice générale

À la lumière d’une année sous le signe de l’isolement et de la distanciation physique, notre équipe a plus que jamais réfléchi à la force des partenariats. En dépit des nombreux défis auxquels nous avons été confrontés cette année, nous avons vu des élèves et des enseignant.e.s du réseau ÉcoÉcoles se rassembler de façon nouvelle et innovante pour s’encourager réciproquement, agir dans leurs communautés et faire face à la crise du climat.

Alors que nous pilotions notre programme national et introduisions la certification ÉcoÉcoles dans de nouvelles régions du Canada, ce fut pour notre équipe une année de découvertes et d’apprentissages. À mesure que nous redéfinissions notre travail pour soutenir plus authentiquement 

les diverses communautés d’un océan à l’autre du pays, l’importance de reconnaître l’intersectionnalité entre la justice raciale, l’environnement, la santé et le bien-être est devenue une priorité. En tant qu’organisation, nous continuons à regarder à la fois vers l’intérieur et l’extérieur pour nous assurer que notre programme et nos espaces de travail reflètent ces priorités clés. En continuant à croître, l’organisation ÉcoÉcoles désire porter de l’avant ces apprentissages, en renforçant notre engagement pour le développement d’un programme avisé et étroitement lié aux besoins de notre communauté.

Je tiens à remercier l’ensemble des membres de la communauté ÉcoÉcoles ; notre réseau national grandissant de partenaires communautaires qui veillent à la pertinence régionale de notre programme auprès des communautés scolaires d’un bout à l’autre du pays ; les conseils scolaires et centres de services qui ont démontré leur engagement envers le développement durable en intégrant le programme ÉcoÉcoles à leurs plans actuels et futurs, puis finalement, nos élèves et nos partenaires jeunesse, particulièrement ceux et celles impliqué.e.s dans notre tout premier Comité Consultatif Jeunesse (CCJ), qui nous aident à positionner les voix des jeunes au coeur de tout ce que nous faisons. Vos contributions sont inestimables et façonnent l’apprentissage environnemental et l’action pour le climat au Canada. Nous sommes reconnaissant.e.s de travailler en collaboration avec vous.

Que vous fassiez partie de la mission ÉcoÉcoles depuis plusieurs années ou que vous l’exploriez pour la première fois, il y a pour vous ici une place. Nous sommes plus fort.e.s que jamais car nous sommes solidaires.

Les ÉcoÉcoles ont un impact !

Ce que nous savons

Ce que nous avons appris

Ce que nous aimons

89 % des écoles de 2018-2019 ont participé de nouveau à notre programme en 2019-2020.

Plus de 50 % des participant⋅e⋅s interrogé⋅e⋅s indiquent que les perspectives de leadership étudiant offertes par nos programmes sont un facteur essentiel de la participation de leur établissement à ÉcoÉcoles.

Plus de 1 700 écoles ont reçu une mention spéciale pour leur participation à des actions d’ÉcoÉcoles en temps de pandémie.

76 % des responsables scolaires interrogé⋅e⋅s accordent de la valeur à l’appartenance au réseau national et international des ÉcoÉcoles.

84 % des enseignant⋅e⋅s vont probablement recommander le programme ÉcoÉcoles à des collègues.

78 % des enseignant⋅e⋅s estiment que le programme ÉcoÉcoles leur a été bénéfique sur les plans personnel et professionnel.

89 % des responsables de conseils scolaires affirment que le cadre ÉcoÉcoles les aide à élaborer leurs politiques. C’est là un élément clé d’un changement systémique dans le secteur de l’éducation!

Plus de 30 000 Grandes Gorgées ont été avalées pendant cette campagne qui souligne la Journée mondiale de l’eau.

695 artistes extraordinaires ont proposé un concept de design pour le t-shirt officiel ÉcoÉcoles.

Plus de 1 000 écoles préparent une demande de certification annuelle depuis au moins 7 ans. C’est tout un engagement! Et ça continue!

Connexion aux objectifs de développement durable (ODDs)

Les actions menées par les écoles dans le cadre du programme de certification ÉcoÉcoles contribuent directement à notre effort mondial pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD).

Une nouvelle structure de programme et

une nouvelle demande de certification en ligne

Depuis trois ans, ÉcoÉcoles Canada, en consultation avec des spécialistes des milieux de l’éducation et de l’environnement, s’emploie à réinventer et à bonifier la structure de son programme de certification. Ce processus a pour but de faciliter l’accès à la certification des écoles participantes de partout au pays, tout en approfondissant l’apprentissage environnemental et l’action pour le climat.

En 2019-2020, nous avons invité un groupe d’ÉcoÉcoles certifiées de l’Ontario et un groupe d’écoles novices d’une autre province à participer au projet pilote Phare. Toute l’année, ces écoles ont contribué à la mise à l’essai de cette nouvelle structure de certification en ligne, qui visait à confirmer sa pertinence, sa convivialité et sa facilité d’utilisation.

Pour prendre contact avec des écoles novices souhaitant participer au programme pilote, nous nous sommes associés avec le Projet Gaia, un organisme de bienfaisance à but non lucratif établi au Nouveau-Brunswick et axé sur l’éducation environnementale et climatique. Grâce à ce formidable partenariat, le programme pilote a atteint des résultats impressionnants : 27 487 élèves atteint.e.s et 356 actions réalisées au cours de l’année.

L’expérience du pilote Phare s’est avérée une composante incontournable de l’évolution du programme ÉcoÉcoles Canada. Les commentaires, les observations et les connaissances acquises ont permis à notre équipe d’aller de l’avant durant l’année scolaire 2020-2021, en offrant un programme encore meilleur à toutes les écoles du Canada.

Pour un complément d’information sur la plateforme Demande de Certification ÉcoÉcoles, consultez notre foire aux questions sur la certification.

Prendre une « Grande Gorgée » à la maison

Au mois de mars 2020, plusieurs écoles à travers le pays ont suspendu l’enseignement en personne dans le but d’assurer la sécurité du personnel et des élèves.

Pour répondre aux besoins changeants des enseignant.e.s et des élèves durant cette période, ÉcoÉcoles Canada a sondé les communautés scolaires pour mieux comprendre leurs besoins et identifier comment leur fournir un soutien supplémentaire. Les précieux commentaires reçus ont clairement indiqué une demande pour des ressources éducatives et des campagnes adaptées aux environnements d’apprentissage virtuels et à domicile.

La Grande Gorgée est alors née, la très populaire campagne environnementale qui vise à sensibiliser le public à l’eau potable et à la réduction des bouteilles de plastique à usage unique. Grâce à cette campagne, les enseignant.e.s et les élèves peuvent en apprendre davantage sur l’eau en tant que ressource vitale et discuter de l’accès 

équitable à l’eau saine du robinet, particulièrement pour de nombreuses communautés autochtones confrontées à des avis d’ébullition à long terme. Les communautés scolaires prennent ensemble une gorgée d’eau synchronisée du robinet dans une bouteille, un verre ou une tasse réutilisable, dans des régions bénéficiant d’une eau saine et sûre.

Bien que la Grande Gorgée puisse se tenir à tout moment de l’année, la campagne est souvent liée à la Journée mondiale de l’eau, qui a lieu le 22 mars. Il est courant de voir tout au long du mois de mars des flux de médias sociaux débordant de photos et de vidéos d’ÉcoÉquipes, de classe et d’écoles entières rassemblées dans des couloirs, des cafétérias et des gymnases pour prendre ensemble la Grande Gorgée. La fermeture des écoles et l’interruption des plans en mars 2020 a été l’opportunité pour de nombreuses ÉcoÉquipes de mettre à profit la trousse de campagne révisée de la Grande Gorgée, ainsi que les stratégies d’ÉcoÉcoles Canada pour faire basculer les campagnes scolaires en campagnes virtuelles.

L’une de ces ÉcoÉquipes a été celle de l’école intermédiaire et secondaire Fundy de Saint-George au Nouveau-Brunswick qui partage sa première expérience avec la Grande Gorgée l’an dernier :

« Notre plan initial était de placer des affiches dans l’école et de faire des annonces régulières pour l’ensemble des élèves, puis d’envoyer des informations pour les parents dans notre bulletin hebdomadaire Mariner Nation. Privé.e.s de ces options, nous avons décidé que la meilleure façon d’entrer en contact avec le plus d’élèves possible serait par le biais des comptes Instagram et Twitter de notre ÉcoÉquipe », explique Amy Cook, enseignante au secondaire.

En utilisant leur présence sur les médias sociaux afin d’accroître la sensibilisation et susciter de l’enthousiasme avant l’événement, les élèves ont restructuré leurs messages et leurs outils de communications en utilisant des formats virtuels. 

« Nous voulions profiter des jours précédant la Grande Gorgée pour éduquer notre communauté scolaire à l’importance de l’eau potable, la réduction du gaspillage de l’eau et le choix de l’eau du robinet plutôt que celle en bouteille comme moyen de réduire les déchets plastiques », relate Amy. « Du lundi au jeudi, nous avons créé des infographies sur l’eau et les avons publiées sur nos comptes de médias sociaux dans l’espoir de sensibiliser davantage avant le grand jour. La journée de la Grande Gorgée, nous avons encouragé les membres de notre communauté scolaire à interagir avec nous sur nos comptes de médias sociaux en partageant des photos en train de boire un verre d’eau du robinet dans un contenant réutilisable. »

L’école élémentaire catholique de la Découverte, située à Orléans, en Ontario, avait également hâte d’organiser une Grande Gorgée au mois de mars 2020. « Avant la pandémie, nous avions déjà décidé de participer à la Grande Gorgée avec toute l’école car cette initiative est en lien direct avec les 12 normes de développement durable et d’écocitoyenneté du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). », explique la directrice adjointe Isabelle Sauvé. « Avec la pandémie et la fermeture des écoles, cette activité a servi à rassembler les membres du personnel et les familles de l’école, de façon virtuelle. »

L’école élémentaire catholique de la Découverte a aussi mis à profit les médias sociaux pour encourager les élèves et les familles à participer à la Grande Gorgée à partir de leur domicile.

« En annonçant l’activité sur nos réseaux sociaux et dans le communiqué hebdomadaire de la direction, les familles ont pu facilement participer à l’activité de la maison et envoyer des photos à l’appui pour faire rayonner l’initiative sur nos réseaux sociaux. »

Lorsque nous avons demandé à ces deux écoles si elles organiseront une Grande Gorgée en 2021, elles ont toutes les deux déclaré attendre l’événement avec impatience. « Pour l’année scolaire en cours, nos élèves du niveau intermédiaire ont de l’enseignement en présentiel tous les jours et ceux du secondaire, tous les deux jours. Nous voyons cela comme une opportunité de s’appuyer sur ce que nous avons commencé l’année dernière. Nous prévoyons d’organiser un événement en personne, ainsi qu’un événement virtuel pour ceux et celles qui apprennent à la maison ce jour-là, » explique Amy Cook.

De son côté, Isabelle Sauvé souligne : « Nous avons l’intention de revivre cette activité cette année car c’est une activité de sensibilisation qui ne coûte pas d’argent, qui ne prend pas beaucoup de temps à organiser et qui peut avoir un grand impact sur l’environnement. »

Ces attitudes résolument positives et l’engagement continu en faveur de l’apprentissage environnemental et l’action pour le climat, même face à l’adversité, représentent à merveille les valeurs du programme partagées par toutes les ÉcoÉcoles du Canada.

Lumières, caméra, action pour le climat !

Jeunes Reporters pour l’environnement (JRE) est un concours international de journalisme environnemental organisé par la Fondation pour l’éducation environnementale (FEE). Il offre aux élèves l’opportunité de développer des compétences en photographie, en vidéographie et en récit narratif.

En 2019-20, ÉcoÉcoles Canada a saisi l’opportunité de coordonner le concours national YRE Canada, en l’ajoutant à sa banque d’actions disponibles aux écoles. Les soumissions ont été jugées par un panel d’expert.e.s et de professionnel.le.s du secteur : Alex et Tyler Mifflin, créateurs de l’acclamée série documentaire The Water Brothers ; Vinh Le, de la firme de design d’intérieur Level Studio Inc. et ancien participant de JRE Canada ; la cinéaste Alessandra Cannito du festival de films Planet in Focus ; David McConnachie du journal Alternatives ; Theo Ossinga d’ENV Media ; le réalisateur et photographe Jason van Bruggen et Lindsay Bunce, notre directrice générale chez Écoécoles Canada. Les soumissions gagnantes ont été publiées par le journal Alternatives et ENV Media, puis soumises au concours international de JRE.

The Water Brothers

Vinh Le

Alessandra Cannito

Jason van Bruggen

« L’avenir de notre monde », la photo lauréate de la catégorie photographie (15 à 18 ans) a été soumise par un groupe d’élèves de l’école secondaire Seaquam de Delta, en Colombie-Britannique. Les créatrices Gurleen Bhandal, Navreen Sakhon et Srishti Singh ont eu l’occasion de nous parler de leurs motivations à participer. « J’ai toujours été intéressée par la justice climatique et j’ai passé une grande partie de mon temps à faire du bénévolat au club environnemental de mon école », déclare Navreen. « J’ai été intriguée par la liberté de création accordée aux élèves par rapport à leurs soumissions. »

« L’avenir de notre monde » de Gurleen Bhandal, Navreen Sekhon et Srishti Singh

Michael Iachetta, enseignant en études sociales et parrain du club environnemental Seaquam, croit fermement en l’importance de l’éducation environnementale et intègre JRE dans ses cours. « Le concours demande aux élèves de développer des compétences technologiques, de communication, de travail d’équipe, d’organisation et de reportage… J’ai été ravi de découvrir l’existence de ce programme centré sur les élèves, qui les met au défi et qui les habilite à devenir de jeunes acteur.trice.s de changement agissant dans leurs communautés scolaires. »

Les élèves ont réussi à prendre leur photo juste avant que la pandémie de COVID-19 n’impose des restrictions aux rassemblements en personne. Malgré les défis du travail isolé, Michael mentionne sa fierté de voir l’engagement des élèves envers l’action climatique : « Je suis très fier des lauréates [2019-20] qui ont choisi de poursuivre leur passion de sensibilisation et de changement, alors que la plupart des canadien.ne.s trouvaient des moyens de réduire leurs engagements. Ces jeunes actrices de changement ont trouvé des moyens de surmonter l’adversité et ont utilisé des plateformes multimédias pour communiquer lors de la création de projets de groupe, tout en travaillant de manière isolée. »

Les élèves sont pleinement d’avis que leurs efforts en valaient la peine. « Je pense qu’il est important pour les jeunes de participer à JRE car cela leur enseigne non seulement de nouvelles compétences mais fournit aussi une plateforme sur laquelle les jeunes peuvent avoir de l’impact et faire entendre leur voix pour le changement qu’ils soutiennent », commente Srishti. « C’est une combinaison parfaite d’apprentissage et de plaisir. Participer au journalisme environnemental apporte également aux jeunes de nombreuses opportunités d’avenir. Nous devons tous et toutes intensifier nos efforts et aider notre planète à ne plus être endommagée », ajoute Gurleen.

Fort du succès de l’édition 2019-20, JRE Canada est désormais une action environnementale entièrement intégrée à la nouvelle Demande de Certification ÉcoÉcoles en ligne, offrant ainsi aux écoles l’opportunité d’établir des liens avec les programmes scolaires locaux, tout en répondant aux critères de certification. Navreen, Gurleen et Srishti ont hâte de participer à la compétition 2020-2021 avec le soutien de M. Iachetta, qui travaille également à faire du conseil scolaire de l’école secondaire Seaquam, l’un des premiers de l’ouest du Canada à décrocher une certification ÉcoÉcoles. Bonne chance à tou.te.s les participant.e.s de 2020-21 !

Remarque : Veuillez prendre note que tous les documents du concours Jeunes reporters pour l’environnement (YRE) sont pour l’instant uniquement disponibles en anglais et que les soumissions doivent également être en anglais.

Nous explorons des opportunités de financement afin de rendre ce programme accessible à la communauté francophone. Restez à l’écoute !

Ovation aux donateur.trice.s

ÉcoÉcoles Canada soutient les jeunes leaders dans la lutte contre les effets des changements climatiques. Des donatrices telles que Tania Cheng et Dana Decent comprennent l’importance du don individuel et de son rôle clé dans la promotion de l’apprentissage et de l’action environnementale. Fidèles à leurs valeurs, le couple a décidé à l’automne 2019 de conjuguer leur engagement en faveur de l’action pour le climat à leur célébration de l’amour. Au lieu de cadeaux de mariage, elles ont demandé à leurs invité.e.s de faire des dons à des organismes de bienfaisance importants pour elles, comme ÉcoÉcoles Canada.

« Face aux défis environnementaux d’aujourd’hui, nous avons besoin de gens qui pensent pouvoir faire une différence positive dans le monde. Le programme ÉcoÉcoles offre aux enfants et aux jeunes la possibilité de découvrir et de développer leur pouvoir d’agir et de croire en leur capacité de rendre le monde meilleur. »

Tania Cheng et Dana Decent

« Nous avions le privilège d’être en mesure d’orienter tous nos présents vers une cause qui nous tenait à cœur. C’était également
une opportunité de présenter à notre communauté cette cause, ainsi qu’une organisation qui nous est chère. »

À propos des dons caritatifs, voici ce qu’ont à dire Dana et Tania : « Commencez par définir vos valeurs, ce qui vous tient à cœur et votre vision d’un monde meilleur. Puis, apprenez à connaître et à établir des liens authentiques avec des organisations œuvrant sur les enjeux qui vous interpellent [et] faites don sans condition—ceci permet aux organisations de réaliser leur travail avec brio. »

Alors qu’ÉcoÉcoles se développe à l’échelle nationale et étend ses programmes pour atteindre les jeunes leaders d’un océan à l’autre du pays, des dons par des bienfaitrices telles que Dana et Tania s’avèrent encore plus significatifs.

« L’apprentissage environnemental et l’action pour le climat sont largement sous-financés au Canada—leur financement n’est pas à la hauteur du poids et de la gravité de l’enjeu auquel nous faisons face. Il devient d’autant plus important de soutenir des organisations telles qu’ÉcoÉcoles Canada. »

Merci à Dana et Tania pour leur générosité et leur engagement indéfectible envers l’apprentissage environnemental et l’action pour le climat !

Comme Tania, Dana et tous nos autres donatrices et donateurs, aidez-nous à consolider le leadership environnemental au Canada.

ÉcoÉcoles et le Conseil canadien des manufacturiers de contenants multicouches :

une collaboration pour un meilleur recyclage dans les écoles

L’accent mis sur la réduction des déchets fait partie intégrante du programme de certification ÉcoÉcoles depuis plus de 15 ans. En ce qui concerne la compréhension des comportements en matière de déchets, la réalisation d’un audit des déchets est un outil incontournable fournissant aux élèves et à leurs communautés scolaires un portrait net des déchets qu’ils produisent, de même que des informations essentielles pour l’amélioration de leurs comportements environnementaux. Un audit des déchets favorise également l’apprentissage grâce à la collecte et à l’analyse de données, et permet d’identifier les lacunes et les opportunités quant à la connexion entre gestion responsable des déchets et action environnementale.

À l’automne 2019, ÉcoÉcoles Canada s’est associé au Conseil des manufacturiers de contenants multicouches, une coalition de manufacturiers travaillant à fournir des solutions à long terme qui contribuent à la hausse de la récupération et du recyclage des contenants multicouches. Grâce à leur soutien, nous avons repensé notre modèle d’audit des déchets et avons une idée claire de la façon dont le recyclage se déroule dans les écoles.

ÉcoÉcoles a développé de nouveaux documents d’audit des déchets qui permettent une collecte plus détaillée des données. Nous avons aussi créé du matériel de diffusion et avons mené des sondages auprès des écoles et des conseils scolaires / centres de services pour mieux comprendre leurs obstacles face au recyclage des contenants multicouches. Ces ressources sont accessibles via la Demande de Certification ÉcoÉcoles en ligne et sont disponibles aux écoles inscrites qui désirent avoir un aperçu complet de leurs propres comportements de recyclage.

Les sondages et les données d’audit de déchets 2019-20 ont révélé un fait encourageant : le taux de récupération des contenants multicouches et des contenants de boisson des écoles participantes est d’environ 70%, ce qui indique qu’elles font des efforts respectables pour trier les déchets dans les bacs appropriés. Les données fournies dans le cadre du partenariat entre ÉcoÉcoles Canada et le Conseil des manufacturiers de contenants multicouches nous permettront d’affiner davantage nos messages pour répondre aux défis et obstacles identifiés par les écoles. Cela aidera également les écoles à établir, dans les prochaines années, des objectifs de détournement des déchets plus percutants, leur permettant ainsi d’approfondir leur engagement envers la réduction des déchets et l’amélioration globale de leur durabilité.

Grâce au soutien de ses partenaires, ÉcoÉcoles Canada est en mesure de fournir aux élèves des ressources pouvant être utilisées pour mener des actions environnementales dans leurs communautés. À l’avenir, nous anticipons avec joie d’autres partenariats et continuerons de créer des solutions innovantes qui soutiennent le leadership environnemental des jeunes.

Données financières

Merci

Nous remercions du fond du cœur les merveilleux groupes suivants de leur généreux appui au programme ÉcoÉcoles.

Allié.e.s, donateur.trice.s et ami.e.s

Alberta Council for Environmental Education
Alternatives Journal
Alternatives Media
Bag2School
Bridgeraise
Conseil des manufacturiers de contenants multicouches
Cascades Inc.
CS&P Architects
eCycle Solutions
EECOM
Enviro Edu-Action
Environmental Defence
etee
Evergreen
Finnovate
Fondation TD des amis de l’environnement
Fondation Trillium de l’Ontario
Foundation for Environmental Education
Gaspard Regalia Inc.
Gouvernement du Canada
GreenLearning
Green Communities Canada
Louis Courteau
Level Studio
Le Project Gaia
Moccasin Identifier Project
Natural Curiosity
Nutritower
OISE (University of Toronto)
Pollinator Partnership Canada
Project Neutral
RBC Foundation
SK Films
SodaStream
Take Me Outside
Teachers Life Insurance
The Peter Gilgan Foundation
Toronto and Region Conservation Authority
Toronto District School Board
UnWrapIt
WWF Canada

Conseil d’administration

Ron Ballentine, Retired, Halton District School Board
Freda Bi, Université de Colombie-Britannique
Michelle Boutin, Rogers Communications
Bala Gnanam, BOMA Toronto
Jeremy Lin, Osler, Hoskin & Harcourt LLP
Jacob O’Connor, CanadaDon
Steven Pacifico, EPIC Investment Strategy
Stephanie Rodrigues, Ernst & Young
Martha Turner Osborne, Teachers Life Insurance

Comité des finances

Freda Bi, Université de Colombie-Britannique
Priscilla Leung, KPMG
Belinda Mark, Adams & Miles LLP
Evnah Ramiah, Morneau Shepell

Comité Consultatif du Programme ÉcoÉcoles (CCPE)

Suzanne Burwell, Halton District School Board
Tanya Murray, York Region District School Board
Erin Mutch, Thames Valley District School Board
Lewis Molot, Université
Jenn Vetter, Toronto District School Board
Eleanor Dudar, Alumni, Ontario EcoSchools Steering Committee Member
Steve Allum, Halton Catholic District School Board
James Bond, Waterloo Region District School Board
Peggy Cheng, Toronto and Region Conservation Authority
Lauri Geuzebroek, Durham District School Board
Beatrice Groux, Conseil scolaire Viamonde
Ron Ballentine

Comité Consultatif National (CCN)

Michèle Andrews – Canadian Accredited Independent Schools (CAIS)
Xavier Fazio – Université Brock
Shannon Harding – Clean Foundation
Kate Henderson – Science World British Columbia
Geoff MacDonald – The Gaia Project
Nancy McGee – Toronto and Region Conservation Authority, Peel EcoSchools
Mary McGrath – GreenLearning
Kerrie Mortin – Wild Schools BC
Kathy Nguyen – WWF
Gareth Thomson – Alberta Council for Environmental Education (ACEE)
Marie Tremblay – Alberta Council for Environmental Education (ACEE)
Jenn Vetter – Toronto District School Board

Notre équipe

Personnel à temps plein

Lindsay Bunce
Ludiwine Clouzot
Galen Drinnan
Ryan Dyment
Sierra Frank
Clara Luke
Josh Padolsky
Edvirge Prédestin
Theresa Ramirez
Alex Rámos
Michelle Shahoud
Jenny Struyk

Personnel à temps partiel

Natalia Bekirsky
Alysse Kennedy
Richard Prager
Maggie Chang
Katherine Chien
Meg Enciso
Derek Thiele