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Englobant 68 pays et mobilisant plus de 19 millions d’élèves, le programme international Eco-Schools est à la fois une formidable communauté et un puissant exemple de résolution de problèmes et de collaboration face à la crise climatique, dans un large éventail de contextes régionaux.

À titre de membre enthousiaste de ce réseau international, notre directrice générale, Lindsay Bunce, a participé récemment à la réunion des opérateurs nationaux Eco-Schools de la Fondation pour l’éducation en environnement (Foundation for Environmental Education – FEE) qui s’est tenue aux Pays-Bas.

Qu’arrive-t-il donc lorsque des leaders nationaux de l’éducation environnementale se réunissent? Outre l’engagement des écoles professionnelles en Belgique, l’inspiration à puiser dans le militantisme étudiant du Royaume-Uni, et un coup de foudre pour les poffertjes et les stroopwafels, voici les principaux enseignements tirés de cette réunion par Mme Bunce.

1. Mettre l’accent sur des objectifs de développement durable stratégiques

En tant que communauté mondiale, Eco-Schools entend mettre un accent stratégique sur trois secteurs d’activité au cours des prochaines années. Chacun de ces domaines cibles a des liens directs avec la certification ÉcoÉcoles et les objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations Unies :

La FEE produira des outils et ressources supplémentaires pour soutenir l’apprentissage et l’action dans ces domaines cibles. Demeurez à l’affût!

Réunion des opérateurs nationaux Eco-Schools des Amériques et des Caraïbes.

2. L’apprentissage de la résilience climatique

Tout au long de la réunion, il a été question de s’intéresser davantage aux efforts de résilience et d’adaptation aux changements climatiques qui doivent accompagner les gestes visant à atténuer notre impact sur le climat.

Plusieurs opérateurs nationaux se servent du portail Le changement climatique dans l’Indianocéanie comme ressource  d’enseignement sur les moyens mis en œuvre dans les écosystèmes insulaires fragiles pour réagir aux changements climatiques.

À gauche : Reeuwijk, aux Pays-Bas, le site de la réunion des opérateurs nationaux 2019 de la FEE. Photo : Jan Z Kulenovic.

3. La recherche de changements positifs par la collaboration

En matière de climat, bon nombre d’opérateurs nationaux expriment leur volonté commune de passer d’un apprentissage axé sur le contenu à un cadre ayant des liens explicites avec des
changements d’attitude et de comportement positifs. Les dirigeants de programmes Eco-Schools font ressortir la nécessité de continuer de présenter les enjeux aux élèves dans un contexte collaboratif et de créer des espaces où les jeunes puissent apporter un changement positif dans leur communauté scolaire.

Il ne s’agit donc pas tant de donner aux élèves un bagage de connaissances que de les outiller et les épauler pour qu’ils puissent s’attaquer aux enjeux qui leur tiennent à cœur.

Des opérateurs nationaux Eco-Schools du monde entier!

Nous avons déjà hâte de rencontrer de nouveau nos homologues internationaux et d’apprendre d’eux à l’occasion de la prochaine réunion annuelle des opérateurs nationaux. Longue vie aux Éco-Écoles!